vendredi 20 novembre 2009

Nomades sédentaires

«Aaaaah comme la neige a neigé, ma vitre est un jardin de givre...»

Maudit qu'il fait frette chez nous! L'enfer! Je me lève certains matins avec des envies poignantes de déménager et d'autres, avec un refus total de seulement juste y penser! C'est que rendu à la gang qu'on est, un déménagement, c'est une mauzusse d'organisation! Et nous faisons partis des parents qui ont misé sur la famille avant tout, avant la carrière, les trophées, les promotions, le salaire et l'avancement; résultat, nous sommes locataires encore, comme dans nos jeunes années ;O) Mais bon, on loue une maison maintenant, on a quand même avancé un peu, lolll!

Y'a des matins, comme ce matin, ou bien que je sois complètement gelée, je ne m'imagine pas une seule seconde partir à la conquête du prochain endroit qui nous abritera, faire bonne figure devant les proprios, ne pas crier sur les toits le fait que nous avons 5 enfants, faire la fine, la belle, donner la patte, bref, vous comprenez!

Pour le moment, mis à part le givre dans mes fenêtres, on est bien! Nos ennemies à 4 pattes ne sont pas revenues (elles ont du se donner le mot!) et notre proprio est au loin en Alberta, à tenter de faire fortune! Mais suffit qu'il décide de revenir en juillet pour que ciao goodbye, on se remette à chercher... Beurk!

Y'a des matins, comme ce matin où ça me pèse lourd rien que d'y penser...

Et c'est dans des moments comme ça qu'il me vient des envies de partir au loin, lolll! Genre au Mexique, en Afrique; voyage sac à dos avec les enfants, découverte du monde en mode nomade... Wow!

Oh tiens! Mon côté rationnel vient de me rappeler à l'ordre ;O) Vraiment gossant celui-là... Plus je vieillis, plus il s'impose et plus j'abdique :O(((

Mais ce serait un mauzusse de beau trip! En plein notre genre :O)

4 commentaires:

a dit…

Oh que j'ai les mêmes envies que toi en ce moment! Je rêve de m'acheter une Westfalia et de partir à la conquête des Amériques (ou de l'Europe pour faire plaisir à mon chum) avec la petite famille. C'est souvent à l'automne que la fièvre des voyages me reprend. Par contre, ce qui me freine, cette fois, c'est la maison. Qu'est-ce qu'on en ferait? On l'aime bien notre demeure, on ne veut pas la vendre et elle est un peu grande pour être louer (et y'a les sous aussi).

Folie passagère (pour le moment!)

Dans la forêt des enfants-roi a dit…

C'est ce qui m'empêche de lire le 2ème tome du livre de Bruno Blanchet. Le premier m'a donné une envie folle de tout abandonner ce qui ne rentre pas dans un sac à dos... Je fais de la prévention cette fois-ci!

Hop mama a dit…

Bienvenue chez moi mesdames :O)))

Mon Homme a lu mon billet et était prêt à partir tout de suite hihihi! J'ai des contraintes moi aussi Wi, en fait je me mets des contraintes je crois bien... J'ai un désir de bouger, mais une belle frousse également...

Dans la forêt, je n'ose même plus lire ses chroniques sur Internet, lolll!

Terminer mes études (si un jour je peux bien finir), laisser les enfants grandir un peu et partir; je ne sais quand, je ne sais où, mais je sens qu'on va voir du pays, un jour! ;O)

nathalie yungmann a dit…

oh là là, Farrah j'ai l'impression de me lire, oh que pour moi aussi c'est dur de rester ainsi scotchée toujours au même endroit, et pourtant cela ne fait que quelques mois que nous habitons ici et franchement on y est bien, la forêt tout ça. Et pourtant... Moi mes parents m'ont donné le virus du voyage. Quand j'avais 15 ans, 2 petites soeurs de 12 ans et la petite dernière avait 1 an 1/2, mes parents ont décidé de partir à l'aventure, sac au dos, en Thaïlande avec comme seul guide le guide du routard et comme seul traducteur moi qui avais été dans une école bilingue, mes parents ne parlant que le français. Nous avons quitté la France sans même savoir où nous dormirions le premier soir. Nous avons ainsi passé 8 mois en Thaïlande, 1 au Népal, 15 jours en Malaisie, 3 mois en Espagne et 1 an au Québec, près de Montréal. ça a fait 2 ans sans école et par moments difficiles voire très difficiles quand il n'y avait plus rien à manger et plus d'argent et bien tu sais quoi, ce sont les deux plus belles années de ma vie et je ne rêve que d'une chose depuis ce temps-là, repartir. Mais il faut décider mon homme et des fois je me dis qu'avec 6 enfants ça s'fait pas...
Pas facile de vivre en se battant contre soi-même, mais avons-nous raison ?
Nathalie